★ 11-NOVEMBRE ANTIMILITARISTE
11 novembre, retour au monument pacifiste de Joyeuse. En 2020, le préfet de l’Ardèche avait interdit le rassemblement pacifique pour cause de guerre contre le virus. 18e rassemblement, rien que ça , une fois encore à l’appel conjoint de la Libre Pensée 07/26 et de l’ARAC (anciens combattants d’obédience communiste). Pas foule… en comptant large 40 à 50 personnes. Pas long, une consigne plus ou moins respectée limitait chaque intervention à 2 minutes.
Se sont succédés : La Libre pensée, l’ARAC, le comité de Tournon du mouvement pour la paix, La CNT, La CGT, le PC, Le groupe d’Aubenas de la FA, Ensemble, La France insoumise et le POI.
★ Courte intervention du Groupe d’Aubenas de la Fédération anarchiste :
« Le groupe d’Aubenas de la Fédération anarchiste adresse un salut libertaire aux pacifistes et antimilitaristes une fois encore rassemblés contre toutes les guerres.
Antimilitaristes, nous sommes pour l’éradication de toutes les armées. Internationalistes, nous sommes pour la paix entre les peuples et pour la libre circulation des individus. Pacifistes, nous ne le sommes pas ou alors comment prétendre être pour la lutte des classes ?
Les combats, puisque combats il y a, doivent être non seulement pour la défense des acquis sociaux mais pour en obtenir de nouveaux. Nouveaux acquis qu’il faudra arracher au camp d’en face.
Les combats, puisque combats il y a et il y aura, doivent être pour la destruction du Service national universel. Et pas question de remplacer cette entreprise de formatage par quoi que ce soit. À ce propos, le leader d’un parti politique de gauche a déclaré le 20 novembre 2020 être favorable au retour du service militaire obligatoire… Jean-Luc, tu en feras quoi des insoumis ?
Le combat urgent doit être pour la destruction du capitalisme qu’il soit libéral ou d’État pour donner un futur aux humains à venir car si la planète n’est pas menacée il n’en est pas de même pour la vie sur Terre. Ne comptez pas sur Elon Musk ou Jeff Bezos pour le covoiturage spatial. Et cessons d’utiliser le slogan « partage du travail, partage des richesses » qui justifierait presque le pillage des ressources.
Ces combats, nous ne les mènerons pas avec n’importe qui : les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis. Soyons vigilants face aux dérives confusionnistes. Ne nous laissons pas entraîner par tous ces joueurs de flûte d’Hamelin pour qui le mot « liberté » n’est que du pipeau.
Pour choisir notre futur, pour un autre futur. Ni dieu ni maître. »
Groupe d’Aubenas
- SOURCE : Le Monde Libertaire