33ème anniversaire du massacre de Sabra et Chatila
" Le peuple palestinien commémore mercredi le 33ème anniversaire du massacre de Sabra et Chatila qui a eu lieu le 16 Septembre 1982, dans le camp de réfugiés de Sabra et Chatila au Liban.
Ces massacres qui se sont poursuivis trois jours durant le 16, 17 et 18 septembre, ont fait selon les estimations de l’époque entre 3500 et 5000 victimes parmi les vingt mille habitants du camp de Sabra et Chatila, des enfants et des vieillards, des femmes et des hommes ont été assassinés à l’arme blanche, loin des caméras et des médias, après que l’armée israélienne, sous la direction du ministre de la guerre de l’époque, Ariel Sharon, et Raphael Eitan, eut donné l’ordre d’assiéger le camp et de l’éclairer la nuit avec des fusées éclairantes.
L’armée israélienne et l’armée du sud du Liban ont encerclé les camps de réfugiés de Sabra et Chatila sur lesquels ils ont parachuté des centaines d’hommes armés sous prétexte de chercher 1500 combattants palestiniens alors que ces derniers étaient en dehors du camp, seuls les enfants, les femmes et les personnes âgées étaient là, sans armes et sans défense. Les milices libanaises armées ont tué les femmes et les enfants, leurs corps jonchaient les rues du camp, ensuite les bulldozers israéliens sont entrés en action pour détruire le camp et les maisons pour cacher leur crime.
Le massacre a été effectué en représailles contre les Palestiniens, qui ont persévéré et résisté face à la machine de guerre israélienne durant trois mois de siège, qui a pris fin après des garanties internationales visant à protéger la population civile des camps après le départ de la résistance palestinienne de Beyrouth, mais les États garants ont failli à leurs obligations en abandonnant des innocents à leur sort, assassinés froidement.
Après le massacre, le gouvernement israélien a ordonné à la Cour suprême israélienne de former une commission d’enquête spéciale. Le président de la Cour suprême Isaac Kahan a décidé de présider lui-même cette Commission appelée « La Commission Kahan » qui a publié en 1983 les résultats de son enquête.
La Commission a confirmé que le ministre israélien de la défense, Ariel Sharon, porte une responsabilité "indirecte" du fait qu’il n’a pas pensé que ce massacre pourrait avoir lieu d’une part et d’autre part qu’il n’a pas cherché à l’éviter. La commission a aussi critiqué le premier ministre Menahem Begin, le ministre des Affaires étrangères, Yitzhak Shamir et le chef d’état-major Rafael Eitan ainsi que les chefs du renseignement israéliens, en expliquant qu’ils n’ont pas fait ce qu’il fallait pour empêcher le massacre ou l’arrêter quand il a commencé.
Le massacre de Sabra et Chatila n’est pas le premier crime sioniste commis contre le peuple palestinien et ne sera certainement pas le dernier, il a été précédé par les massacres de Qibya, Deir Yassin et Tantura et suivi des massacres du camp de réfugiés de Jénine, de Gaza et d’autres.
Malgré l’énormité et l’horreur de ces massacres ignobles et les destructions qui ont suivi dans les camps de Sabra et Chatila, que le monde entier a vu et su, les responsables sont toujours en liberté. "
Traduction : Moncef CHAHED pour l’AFPS
Selon que vous serez un "bon" Palestinien ou un "mauvais"... - Socialisme libertaire
Pendant que l'obsession monomaniaque de certains "antisionistes" se focalise uniquement sur la situation horrible de Gaza - pour se donner bonne conscience, par opportunisme ou par calcul... ? - le
Selon que vous serez un "bon" Palestinien ou un "mauvais"...
Massacre de Sabra et Chatila - Wikipédia
Le massacre de Sabra et Chatila est perpétré, du au , envers des Palestiniens du quartier de Sabra et du camp de réfugiés palestiniens de Chatila, situés à Beyrouth-Ouest, par les milices ...
Massacre de Sabra et Chatila.