★ Nous ne voulons pas voter, nous voulons vivre…
« Nous ne voulons pas vivre dans un monde où…
on doit passer son temps à travailler pour pouvoir survivre et enrichir un-e patron-ne
on doit payer un loyer pour se loger, et enrichir les propriétaires
on est contrôlé-e en permanence par les travailleurs sociaux, pôle emploi, les caméras de vidéo-surveillance, les flics… et puni-e par les tribunaux et les prisons
on vit forcément à proximité d’une centrale nucléaire (ici celle de Tricastin) ou d’une plateforme chimique ( ici celles de Jarrie et de Pont de Claix) qui empoisonnent durablement le monde, en attendant le prochain « incident ».
le progrès scientifique, la croissance économique, le développement durable sont les idéologies indiscutables qui permettent de continuer à détruire la planète en toute bonne conscience (construction de la ligne TGV Lyon-Turin, du nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes, développement et application des nouvelles technologies…)
des nations, des frontières et des papiers empêchent de circuler librement
le profit, la réussite et le confort de quelques un-es se construit sur l’écrasement, la domination et l’exploitation des autres
Nous ne voulons pas laisser quelqu’un-e décider à notre place de ce qui est bon pour soi ou pour les autres, ni dans la famille, ni à l’école ou au boulot, ni à l’hôpital, ni en votant.
Et pourtant tout cela nous est imposé et structure nos vies, qu’on le veuille ou pas…
Quelle prise avons nous encore sur nos vies, sur la manière de vivre ensemble et sur le monde qui nous entoure ? Qu’est-ce qu’on décide au final dans tout ça ?
Les différents partis, président-es, ou élections ne changeront pas grand’chose dans le fond, mais proposent des manières différentes de s’en accommoder.
La démocratie donne l’illusion qu’on a tous et toutes des intérêts communs et le pouvoir utilise la participation (débats publics, élections, systèmes de co-gestion) pour nous en convaincre.
Mais dans le système capitaliste, une classe en exploite une autre, et nos intérêts sont conflictuels, c’est pourquoi nous voulons le combattre, ici et maintenant, par nous mêmes.
Avec colère contre celles et ceux qui profitent de ce système, et solidarité avec celles et ceux qui le refusent. »
Affiche trouvée sur Indy-Grenoble - 2012