C’est chaque jour que le capitalisme foule du pied notre humanité

Publié le par Socialisme libertaire

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« 4 millions de personnes en France disent ne pas avoir plus de trois conversations par an… 

Seuls 6 % des personnes disposant d’un revenu inférieur à 1 000 € par mois ont recours aux réseaux dits « sociaux ». 

Avez-vous déjà vu ces gens qui pleurent en marchant dans les rues de certaines grandes villes comme Paris ?

Imaginez-vous le nombre de travailleurs qui tiennent grâce à des médicaments, de l’alcool, des drogues ? Il est considérable.

Il ne faut pas être ultra lucide pour comprendre que ce monde atomise les relations humaines, scelle dans le marbre l’insécurité sociale, produit de la peur de l’avenir pour tous, organise nos existences autour du peu de temps que le travail nous laisse, le capitalisme rend profondément malheureux.

Certains ne le savent même pas qu’ils sont malheureux.
Ils se jettent d’une dépendance à une autre, d’une consommation à une autre, d’un divertissement à un autre. D’un excès à un autre. Pour oublier. Pour se mettre la tête dans le sable.

Le capitalisme n’exploite pas seulement notre vie au travail, cette vie si précieuse, la seule vie que l’on a, la seule vie que l’on possède, car nous n’en aurons pas d’autre.

Le capitalisme n’exploite pas seulement la nature, la seule Terre que nous avons, nous n’en avons pas d’autre.

Le capitalisme produit un malheur profond. Ici et là-bas.

Malheur qui entraîne par ricochet toutes les violences, qu’on les fasse subir à soi ou aux autres.

C’est chaque jour que le capitalisme foule du pied notre humanité.

Il n’est pas possible de réformer le capitalisme.

En finir avec le capitalisme implique donc d’abattre la position sociale de la bourgeoisie car le capitalisme est avant tout SON capitalisme, un capitalisme entrant une nouvelle fois dans une phase de déchaînement sans limite et ce face aux intérêts de 90% des populations.

Nous entendons émanciper chacun de nous tous en permettant à la bourgeoisie de recouvrer une humanité que sa position sociale lui prive d’embrasser.

Nous entendons permettre à la bourgeoisie d’en finir avec son complexe de naissance la privant de se raccorder avec le sol commun.

Nous entendons stopper la bourgeoisie carnassière en la faisant dévier de la course suicidaire vers laquelle elle nous mène.

Les systèmes verticaux et inégalitaires se révèlent incapables de produire des civilisations justes et écologiquement pérennes.

Seuls des systèmes horizontaux et égalitaires sont capables de laisser aux générations futures un biotope en bonne santé.

C’est ainsi que nous n’avons d’autre choix que d’abattre la position sociale de la bourgeoisie.

Nous n’avons d’autre choix que d’en finir avec le capitalisme.

Il n’y a pas d’autre alternative. »
 

Les Enragé-e-s
 

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