★ PENSÉES ANARCHISTES

Publié le par Socialisme libertaire

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★ Pensées anarchistes, 
in La Revue Anarchiste n°2 (février 1922)  

 

« — Le capital, c’est la tache d’huile qui s’étend, corrompt et gâte tout.

— On apprend aisément bien des choses, selon son tempérament, mais on apprend difficilement à savoir être libre.

— Qui peut se vanter d’être juste, toujours juste, rien que juste, sans être injuste ?

— C’est bizarre, comme la possession de quelques milliers de vignettes coloriées change le caractère d’un être humain !

— Les grands de ce monde, sont grands parce que nous sommes à genoux : levons-nous !

— Mieux vaut pleurer avec les sages, que de rire avec les fous.

— Le Capital étreint l’Humanité à la gorge, et nouvel Antée il ne reprend ses forces, que quand il se replonge dans la boue et dans le sang.

— La justice bourgeoise actuelle est établie pour les vengeances de classes, aussi est-elle profondément inique et méprisable.

— La société bourgeoise commence par un président et finit par un bourreau.

— La caractéristique du système social actuel, c’est de donner davantage à ceux qui ont déjà beaucoup et de retirer le peu qu’ils ont à ceux qui n’ont presque rien.

— L’obligation de voter donne le droit de se choisir des maîtres.

— Le succès de la Révolution est dans les mains des humbles.

— On n’est jamais si près de son but qu’à l’instant même où l’on ne croit, à aucun prix, pouvoir y parvenir.

— Les politiciens font des concessions aux malins, et donnent de belles phrases aux imbéciles ; c’est pourquoi nous ne manquons pas d’orateurs.

— On est toujours généreux avec ce qui ne vous appartient pas.

— La justice bourgeoise a la vue trouble et le bras long.

— La police frappe qui la combat, défend qui la vante et lèche qui la paie.

— Un jour viendra où, même par-dessus les geôles, les bûchers et les échafauds, la Vérité dominera le monde.

— Beaucoup de gens jugent l’anarchie sans la comprendre et l’expliquent confusément ; mais ils devraient savoir que l’on n’explique pas ce que l’on ne comprend pas.

— Notre siècle est un siècle de réclame, les politiciens ne pouvaient faire mieux que d’en user.

— Tel a gagné des millions qu’il économise, tel a hérité de milliards qu’il gaspille.

— Si les imbéciles mangeaient du foin, le foin serait hors de prix et le pain de quatre livres se donnerait pour rien. »
 

M. Raymond 
 

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