LA PLANÈTE, L'HUMAIN ET SON ENVIRONNEMENT
/image%2F1177296%2F20230908%2Fob_4b8a3b_cologie-et-humain.jpg)
La planète, l’humain et son environnement.
Ecologie. L’humain saura-t-il se sauver ?
par Florence Jacquet.
« L’humain a bâti le monde actuel, la question est de savoir qui nous sommes et que faisons nous, dans un monde à la dérive. Nous arrivons un jour, pratiquement contre notre gré, à renoncer à changer les autres et le monde, parce que seul nous ne sommes rien, changer le monde ou l’améliorer est la conviction d’une union de plusieurs esprits amenant une force et des convictions pour convaincre le reste du monde que c’est la meilleure façon ou la plus juste, mais pas forcément en ne pensant qu’à soi-même, mais aux autres et aux générations futures.
L’humain a réussit à se convaincre qu’il était utile et même indispensable, hors il n’est pas utile pour la vie de la planète, comme peuvent l’être les insectes et autres animaux faisant ou participant à la pollinisation, les forêts, la nature, les océans. Chaque Homme a un côté pile et un côté face, le yin et le yang, le blanc et le noir, la lumière et l’obscurité : mi-ange mi-démon, capable du meilleur comme du pire ! Le grand créateur du bien et du mal, n’étant pas capable de se respecter lui-même et de vivre sereinement avec ce qui l’entoure.
La terre (4,55 milliards d'années) à existé sans l’homme, homo sapiens n’est arrivé qu’en dernier, la vie à existé pendant des milliards d’années sans lui, il y a eu une évolution progressive de toutes sortes de vies, différents climats, différentes extinctions dues à des causes naturelles, seul l’homme est capable de créer des extinctions et de créer un dérèglement/réchauffement climatique de part son extrême production.
La terre évolua en trois phases : hydrogène, eau, oxygène. Il y a environ 4 milliards d’années, le passage de la matière à la vie se fit dans l’eau avec des systèmes chimiques à base de carbone capables d'autoreproduction et d'évolution. Dans les océans, protégés des rayons ultraviolets par la couche nuageuse, la « vie » apparaît il y a environ -3,85 milliards d'années. Cette première trace de vie unicellulaire est constituée de simples cellules d'organismes procaryotiques, qui sont les bactéries. Leurs descendantes sont toujours parmi nous et on peut dire qu'elles sont vraiment les plus vieilles habitantes de notre planète. Des structures bio construites apparaissent il y a 3,4 milliards d'années, les stromatolithes. A noter, plusieurs scientifiques développent une théorie selon laquelle la vie se serait développée d'abord dans le sous-sol avant de remonter à la surface de la planète. Elle aurait ainsi progressé, protégée des attaques extérieures comme les pluies de météorites, la lave ou les rayons ultraviolets. Homo sapiens n’est pas une espèce à part !!! Il n’est pas le fruit d’une évolution supérieure. L’homme est une branche vivante parmi des millions d’autres.
« Les chimpanzés... vivent depuis des centaines de milliers d'années dans leur forêt... ils ne sont jamais surpeuplés, ils ne détruisent jamais la forêt. Je dirais qu'ils ont eu plus de succès que nous en harmonie avec l'environnement. » Jane Goodall
La terre territoire du règne animal et végétal, est devenue le territoire de l’humain.
L’humain a un étrange rapport avec les animaux. Sacrifices, corridas… et mystifications. On entend souvent dire des chasseurs qu’ils aiment les animaux ! pour les tuer.
Sans l’être humain, les animaux et toutes espèces de vies de manière générale reprendraient leurs droits, prendraient les territoires exploités, donc la vie existerait et continuerait, avec les vestiges du passage de l’homme et ses constructions, le béton, etc. et tout ses déchets non recyclables.
L’humain est capable de par sa volonté de créer ce qu’il y a de plus fou, arrivant toujours à dépasser ses différentes créations, ne s’arrêtant pas, il cherche toujours et trouve, pour aller plus loin… toujours plus loin, n’oublions pas que l’il a crée la fiction, la fiction devenant partiellement réalité. Il a créé les défis, et il défie tout.
L’humain est un clown souvent en costard cravate avec son humour ironique, on en rit vert. Ainsi, le clown qui fait rire aux éclats à donner sa place au clown triste, bête, méchant et médisant, qui joue à la roulette russe. Il est devenu un clown qui ne fait plus rire… La violence de notre société est la violence de l’homme. Ce monde qui abuse des pouvoirs, accumule richesses, mensonges et violences. Le pouvoir et l’influence sont passés des religieux aux politiques amenant chacun leurs propagandes.
Observer ce qui nous entoure et écouter les autres : on apprend beaucoup sur le monde. Les autres sont d’autres nous-mêmes. L’humain est avant tout un être mental.
Et quand, l’homme qui n’est pas une machine fait ou fera que l’homme sera machine. L’homme formaté, n’étant plus capable de penser ni décider par lui-même. L’homme voulant recréer des vies, il est fort probable devant l’envie existante de certains, qu’il fera renaitre des espèces aujourd’hui disparues, d’autres voudraient créer l’humain parfait suivant tout un tas de critères. Il est fort probable qu’il réussira à créer le « Ghost in the Shell », plus vrai que l’on ne puisse l’imaginer. Le futur appartenant à l’intelligence artificielle et au robot. L’homme asservi par les robots, écrans... complètement lobotomisé. On ne peut qu’applaudir la grande bêtise humaine qui risque de ce faire détrôner par ses créations.
« La création de l'intelligence artificielle serait le plus grand événement de l'histoire de l'humanité. Mais il pourrait aussi être l'ultime. (...) Une telle forme d'intelligence pourrait s'émanciper et même améliorer sa propre conception à une vitesse toujours croissante. Les humains, limités par leur évolution biologique lente, ne pourraient pas rivaliser, et seraient détrônés. » Stephen Hawking (1)
Un monde narcissique avec les réseaux sociaux, qui consomment énormément d’énergie.
On dit toujours qu’il y a un âge de raison, mais il n’est pas dit quand (pour l’espèce) ni pour qui ! 200 000 ans (ou 300 000) est ce l’âge de raison ?
Mais rappelons nous, cette magnifique attitude de l’humain : « faites ce que je dis, pas ce que je fais ! »
Un système épuisé, que l’on essaie de relancer sans cesse.
Tant que l’argent sera le seul moteur de l’humanité, les choses resteront et avanceront peu ou pas. Produire, consommer…
Continuer sur ce modèle ? Ou, changer radicalement ?! Libéralisme, la liberté, peut devenir la servitude.
La véritable richesse n’est pas matérielle, mais la connaissance, la santé et la sagesse.
La mode, la publicité. Produire, consommer.
L'industrie de la mode est la deuxième industrie la plus polluante au monde, derrière le pétrole. Même lorsqu'il ne s'agit pas de « fast fashion » la mode s'octroie toutes les exagérations imaginables : c'est la vitrine direct de la sur valorisation des excès du luxe. La mode est une caricature du capitalisme. La publicité, est un des miroirs du productivisme capitaliste.
L’humain a créé un système qu’il ne maitrise plus, mais qu’il refuse de délaisser. Il n’est plus libre de vivre et ça fait déjà longtemps qu’il ne vît plus en harmonie et ne respecte plus la nature et son environnement. Continuer sur ce modèle ? Ou, changer radicalement ?! Toujours plus, jamais moins. Juste l’essentiel. Une aberration ! Jusqu’où ira-t-on pour sauver l’économie et non la planète ?! Nous sommes tellement prisonniers de ce système, que l’on ne trouve pas d’issue. L’humain est pris à son propre piège. La liberté des uns, de produire toujours plus, et la liberté des autres de consommer plus, devront être réduites. Si tout est détruit et épuisé, quels sens a la Liberté et être libre ? La liberté, cette notion humaine. La liberté pour le bien de tout être vivants est importante. Le libéralisme, la liberté, peuvent devenir la servitude. Le libéralisme, c’est le droit pour les dominants de disposer de la vie des autres, une soumission volontaire aux privilégiés de la fortune et du savoir. Le néolibéralisme est impitoyable, le capitalisme écrase les communautés, la nature… Il est destructeur. L’économie de marché est destructrice. Il faut trouver une nouvelle solution qui soit permanente à la fois pour les générations futures et la survie de notre planète. Parfois, il faut être « liberticide » pour garantir la « vie » et les « libertés ». Sauver la planète, est le plus important. Si l’humain arrivait dans sa globalité à en prendre conscience, pas seulement les citoyens mais tous les puissants gouvernant le monde. Un énorme pas serait franchi. La liberté d’entreprendre, est entravée par la lutte écologique. Mais le plus important n’est-il pas de sauvegarder son habitacle, son environnement (que seul l’humain a détruit) ? où continuer ? il y a survie et urgence. « Ce n’est pas la liberté individuelle qui aboutit à la dégradation de l’environnement, c’est la liberté de certains individus. Une démocratie totalement inégalitaire en est-elle vraiment une ? » dit l’historienne de l’environnement Valérie Chansigaud. Le capitalisme prospère sur l’exploitation de la nature et de ses ressources que l’on croyait inépuisables juste pour faire des profits semble atteindre ses limites. Le néolibéralisme et l’« économie verte ». Croire ou penser pouvoir réparer la planète en créant de nouvelles filières/activités pourraient être une nouvelle source de croissance économique, dont les organisations capitalistes pourraient tirer de juteux bénéfices. On ne sort pas et l’on ne veut pas remettre en cause ce système destructeur. La technologie peut améliorer des choses, mais il ne faut compter que sur cela. Les grandes entreprises et les multinationales capitalistes qui sont de grands pollueurs, vont se racheter une bonne conduite, une image plus verte, et l’on continu. Planter des arbres pour sauver le climat est la grande tendance du moment. C’est devenu un alibi bien pratique pour pouvoir continuer à polluer sans être (trop) pointé du doigt. L’humain aime avoir mal, se faire mal, consciemment ou inconsciemment, il se flagelle. Beaucoup achètent plus qu'ils n'ont besoin (pourquoi produire autant de produits ?), font plus qu'ils n'ont besoin : pour jeter les restes. Puis, il y a tous les invendus. Ne pas gaspiller et jeter la nourriture paraît logique, tellement évident, mais pourtant il faudra qu'une loi soit votée pour obliger à donner. Tout être humain mérite d’avoir une nourriture saine, un logement.
L’humain éclaire la planète de plus en plus, non par son esprit mais par l’ampoule LED et la multiplication des éclairages. L'homme n'est pas une lumière ! Il a créé la pollution lumineuse !! L'homme a peur du noir, il veut de la lumière partout, tout le temps. Rappelons-nous que ce sont les primates qui sont sorties les premiers à la lumière du jour. Lumière du jour ne dit pas lumière artificielle. L’homme a même réussi à polluer l’espace, avec 100 000 déchets et un grand nombre de satellites et de débris. En fin de compte l’homme pollue partout !
« Notre terre vaut mieux que de l'argent. Elle sera toujours là. Elle ne périra pas, même dans les flammes d'un feu. Aussi longtemps que le soleil brillera et que l'eau coulera, cette terre sera ici pour donner vie aux hommes et aux animaux. Nous ne pouvons vendre la vie des hommes et des animaux. C'est pourquoi nous ne pouvons pas vendre cette terre. Elle fut placée ici par le Grand Esprit et nous ne pouvons la vendre parce qu'elle ne nous appartient pas. » Chef indien Blackfeet (Pieds-Noirs).
Même si tout le monde semble savoir, il est pourtant impossible d’avoir une unité sur le sujet (pollution, réchauffement climatique..) lors de décisions, chacun repoussant les échéances en observant ce qui se passe (ou se passera), s’accroît et se détruit, en se disant que l’on peut bien attendre encore un peu plus encore et toujours, certains espérant que la raison finisse par l’emporter. Il suffit de peu de chose pour que ça change en bien et seule l’humanité décide. Nous avons encore un espoir à condition de changer radicalement le cap !! En changeant totalement notre modèle économique, de consommation, de vie, de perception des choses. En prenant de la hauteur en relevant le regard de nos nombrils !
Un système épuisé, que l’on essaie de relancer sans cesse. Tant que l’argent sera le seul moteur de l’humanité, les choses resteront et avanceront peu ou pas. Résoudre un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendre, est impossible, comme le pensait Albert Einstein. Le greenwashing, la sauce verte est partout, une étiquette valorisante donnant bonne conscience, tout en continuant à polluer, et épuiser les ressources… La liberté d’entreprendre au nom d’un libéralisme. La plupart des habitants de la planète estiment que le capitalisme fait plus de mal que de bien.
« La crise climatique ne concerne pas seulement l’environnement. C’est une crise des droits humains, de la justice et de la volonté politique. » « Nos dirigeants politiques ne peuvent plus fuir leurs responsabilités » Greta Thunberg
L’humain est une espèce ventant, et voulant défendre les libertés. Mais sachant les détruire, en créer pour en supprimer au profit d’un petit cercle. La seule espèce masochiste. La liberté des uns, s’arrête où celle des autres commence. La terre, les végétaux, les animaux, les vies font un ensemble qui est la Vie, l’humain n’est plus rien sans tous les autres. L’humain sans les autres espèces et son habitacle : la planète Terre, n’existe plus. Donc : Bye ! Bye toutes libertés !!
L’histoire de l’Homme, est que certains essaient de résoudre les problèmes créés par d’autres, dans une suite discontinue. Mais, il n’arrive plus à arrêter ce gros système qu’il a créé, comme si la machine était grippée. Créant bulle sur bulle voir des mégas bulles pour tout, qui amènera à de nouvelles très grandes crises économiques.
La terre qui est devenue sa poubelle, déchets recyclables ou non-recyclables, qu’il ne contrôle pas. La conquête de l’espace, l’humain est avide de vouloir aller toujours plus loin et repousser indéfiniment les limites, parce que pour lui il n’y a pas de limites, il les franchit, instaurant de nouvelles limites qui seront à dépasser par la suite. Mais pourquoi faire où vouloir conquérir l’espace (pour le moment c’est illusoire) ; pour refaire la même chose, y aller pour explorer, conquérir, exploiter et détruire ce qui existait. Si la terre (planète)« pensait » comme l’être humain, elle se dirait probablement qu’il est temps que ce petit être arrête de jouer avec elle, les autres espèces vivantes pouvant penser de même. Interrogatif ? ne peut pas penser de cette manière et ça ne le questionne pas.
Changer le monde est possible, certains ont créé un nouveau monde du tout chimique, du nucléaire et électronique. Au fur et à mesure de son évolution l’humain de par ces créations, ses idées, son comportement est devenu l’espèce animale la plus dangereuse, pour toutes sortes de vies. Seul l’humain est capable de pouvoir se sauver ! Rien n’y personne ne viendra et n’est jamais venu pour sauver le monde.
L’espoir fait vivre !!! Comme le dit le proverbe. Construisons un monde juste, solidaire, égalitaire, sans aucune forme d’exploitation. Un monde nouveau où l’harmonie règnera.
L’humanité à toutes les cartes entre les mains !!! »
NOTE :
(1) Physicien théoricien et cosmologiste britannique, né à Oxford le 8 janvier 1942, mort le 14 mars 2018 à
Cambridge.
Florence Jacquet - Fondatrice d’alternatif world, féministe, autrice...
[ Texte publié avec l'accord de l'autrice, que nous remercions ! ]
▶ Autre texte de Florence Jacquet :
/image%2F1177296%2F20221123%2Fob_f6e4a1_iran-image.jpg)
Soutien aux Iraniennes et aux Afghanes - Socialisme libertaire
Manifestation de solidarité à Montréal pour les femmes iraniennes, 22 octobre 2022. ♀ Le voile est sexiste. Soutien aux Iraniennes et aux Afghanes. " Une femme refusant de porter le voile peut...
https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/11/soutien-aux-iraniennes-et-aux-afghanes.html
SOUTIEN AUX IRANIENNES ET AUX AFGHANES.