★ VOUS AVEZ DIT CRISES ! ?

Publié le par Socialisme libertaire

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La crise c’est le moment où l’ancien ordre du monde s’estompe et où le nouveau doit s’imposer en dépit de toutes les résistances et de toutes les contradictions. Cette phase de transition est justement marquée par de nombreuses erreurs et de nombreux tourments.

Antonio Gramsci in " Cahiers de prison, Passé et présent. "


« Crise, voilà un concept que ne connaissent pas les milliardaires, les actionnaires et le grand patronat. Et pourtant, les politicards et leurs alliés relayés inlassablement par leurs bras armés les médias, nous serinent à longueur d’antenne qu’il faut absolument faire des sacrifices car nous sommes en crise. Or, ce sont ces mêmes parasites qui sont propriétaires de la plupart des médias. Ils tiennent à la fois les deux bouts de la chaîne, de la désinformation et de la soumission. 
 

Je me souviens, il y a 46 ans... 
A cette époque, c’était Roger Gicquel qui présentait le journal de 20 heures de TF1, de 1975 à 1981, de ce que la grand-mère Justhom disait de lui : « C’est vrai puisque Roger Gicquel l’a dit à la télévision. »
Certes, les choses ont changé, mais si peu. Aujourd’hui, je suis atterré lorsque plusieurs fois par jour, je vois des adolescents(es), des adultes et des seniors comme ils disent, qui pour répondre à un questionnement, à une interrogation, ouvrent systématique leur smartphone pour, pensent-ils, avoir la solution. Le soi-disant progrès amène ainsi les hommes et les femmes à ne plus réfléchir par eux-mêmes et à dépendre de la seule volonté du patronat, des politicards et des bonimenteurs.
Sous le couvert du modernisme, d’être dans le coup, du progrès, ces derniers tiennent en leurs mains le peuple.
A l’époque, un seul homme suffisait pour donner l’illusion que l’on était informé et que les charlatans disaient la vérité. Aujourd’hui, à force de mensonges et ce depuis des dizaines d’années et l’évolution des réseaux sociaux, les citoyens ne croient plus aux discours des politicards... Mais les bonimenteurs on trouvé la parade, ils ont multiplié les sources dites d’information (une multitude de chaînes de télévision, des réseaux dits sociaux en abondance pour donner l’illusion de la diversité de l’information, alors qu’elle provient de la même source, celle du patronat et de l’État. Afin de faire pénétrer dans les têtes des informations erronées ou tronquées que les charlatans nous abreuvent en continu. C’est ainsi que l’on veuille ou non à force d’être répétées, serinées, nos cerveaux ont enregistré « leurs vérités » que nous absorbons sans que nous nous en rendions compte.
Une seule solution, ne pas avoir de télévision ou pour ne pas entendre leur diarrhée verbale éteindre la télévision. Mais, c’est une autre affaire...

La désobéissance est à l’ordre du jour 
Ayons confiance en nous, unissons-nous, mettons nos connaissances en commun et cessons de nous opposer, mettons en avant le collectif. C’est notre force l’unité car nous sommes le nombre et si nous en prenons conscience, nos oppresseurs ne feront pas le poids.
Informons-nous sans attendre que des manipulateurs et manipulatrices nous mâchent le travail. Nous avons un cerveau, nous ne sommes pas idiots, nous ne sommes pas des enfants développons notre sens critique. Arrêtons de nous comporter comme des moutons de Panurge, faisons les efforts nécessaires pour aller à la recherche d’une autre information.
A entendre, les politicards, ils ne sont pour rien, c’est la faute à pas de chance, face à la fatalité, crise sociale, crise économique et crise sanitaire nous devons nous unir et jouer collectif.
Mais pour ces vermines « jouer collectif » consiste à nous demander à nous les créateurs et créatrices de richesses d’être les perdants de la partie, d’autant que les arbitres ce sont eux qui détiennent le pouvoir économique et politique.

Au nom des CRISES 
Il s’agit pour ces rapaces au nom des « crises » de leur permettre de licencier, de fermer les entreprises, de réduire les avantages sociaux, de faire pression sur les salaires, les minima sociaux... tout en continuant de verser des dividendes toujours plus mirobolants aux actionnaires, de faire des profits gargantuesques.

Des chiffres monstrueux, un pognon de dingue ! 
C’est ainsi que l’entreprise Sanofi, celle qui n’a pas été foutue de créer un vaccin pour lutter contre le coronavirus, après avoir reçu en 10 ans plus d’un milliard d’aides publiques, (notre argent), va licencier en France 1700 salariés(es), dont 340 emplois de chercheurs.
« En même temps », elle annonce un chiffre d’affaires de 36 milliards d’euros, un bénéfice net en hausse de 340% en 2020. Et, elle distribuera à ses actionnaires, la modique somme de 4 milliards d’euros de dividendes.
Monsieur Macron avez-vous « relancé » votre ministre de la Relance, de l’Économie, et des Finances, Monsieur Le Maire, pour que soit remboursé (avec les intérêts) le milliard d’aides publiques perçues, dont je serais tenté de dire « illégalement ». Je ne me fais aucune illusion, ce milliard est à jamais perdu, et pourtant, il ferait le bonheur des travailleurs et travailleuses que cette entreprise s’apprête à licencier.
Toujours au nom de la Crise, ce sont les prix des matières premières qui explosent entre de 10 et 40% pour le cuivre, le bronze et l’aluminium. Le prix du baril de pétrole a quant à lui triplé. Les produits agricoles n’échappent pas au racket organisé à l’échelle mondiale. La tonne de blé tendre est passée de 175 euros il y a un an à 275 euros. Le coût du maïs a progressé de 30% et celui du soja de 40%.
Les laboratoires pharmaceutiques se feront un « pognon de dingue » grâce à ce vaccin, pensez donc 7 milliards de personnes à vacciner et ce plusieurs fois !

Les dés sont pipés, on ne joue plus ! 
Contrairement aux apparences, c’est bien une politique de lutte de classe qui se joue. Il nous importe de prendre le contrôle de nos affaires et de mettre hors d’état de nuire nos adversaires de classe. » 
 

Justhom


SOURCE :   Le Monde Libertaire

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