★ Poutine, l’espion tsar, le serial killer

Publié le par Socialisme libertaire

Poutine KGB autocrate
Poutine, officier du KGB...


« Poutine, l’agent du KGB, le dauphin de Boris Eltsine, sa vie, son œuvre : 

Sa vie, on s’en fout royalement.
Son œuvre… parlons plutôt de son tableau de chasse :

Novembre 1998, Poutine est à la tête du FSB (digne successeur du KGB qui n’a pas survécu au putsch de Moscou de 1991) : Galina Starovoitova, une ardente militante pro-démocratie, députée de l’opposition, est assassinée dans son immeuble de St-Petersbourg. Elle enquêtait sur une corruption possible au Kremlin.

En Septembre 1999: Une série de cinq attentats font environ 300 morts et un millier de blessés. Poutine accuse les Tchétchènes, Eltsine est sur le départ, les hommes forts du Kremlin – autour de Poutine – sautent sur l’occasion pour envahir la Tchétchénie. 5000 disparitions forcées auraient eu lieu en Tchétchénie de 1999 à 2006. De forts doutes subsistent quant à l’implication du FSB…

31 décembre 1999, Eltsine démissionne et Poutine lui succède comme un tsarévitch aurait succédé à son père le Tsar Boris.

Continuons le tableau de chasse macabre…

2000, les journalistes Igor Domnikov, Sergey Novikov, Iskandar Khatloni, Sergey Ivanov et Adam Tepsurgayev sont assassinés chez eux. Ils étaient contre l’invasion russe de Poutine en Tchétchénie.

26 octobre 2002. Épilogue tragique d’une prise d’otage : Le 23, en pleine représentation d’une comédie musicale, un commando de rebelles tchétchènes prend quelques 912 personnes en otages dans le théâtre de la Doubrovka, à Moscou. Et le 26, ne faisant pas dans le détail, la prise d’otages s’était achevée par un assaut des forces spéciales, qui avaient insufflé par le système d’aération un puissant gaz neutralisant, à la composition toujours inconnue.

Les bombes avaient été désamorcées et les membres du commando tués, pour certains exécutés alors qu’ils étaient endormis par le gaz.

Mais celui-ci avait aussi entraîné la mort de 125 otages, notamment faute d’une prise en charge médicale appropriée. Sur les 130 victimes, seules cinq avaient été exécutées par le commando.

L’avocat Igor Trounov, qui a défendu leurs familles, accusa les autorités.

« Le gaz n’a pas tué les gens sur le coup, beaucoup sont morts pour n’avoir pas été soignés comme il le fallait. Les médecins ignoraient la composition du gaz », a-t-il expliqué à l’AFP.

« On manquait d’antidotes, les ambulances ne pouvaient accéder au bâtiment et les hôpitaux n’étaient pas prêts à accueillir un tel nombre de victimes », a-t-il ajouté.

« Pourquoi tous les ravisseurs ont-ils été tués? Immobilisés par le gaz, certains pouvaient être pris vivants et interrogés », s’interrogea-t-il à son tour.

Pourquoi ? Vlad le Conquérant n’avait-il pas promis lors de son arrivée au pouvoir de “buter les Tchétchènes jusque dans les chiottes” ? Alors 130 victimes collatérales à ajouter aux 300 des attentats de septembre 1999 quand on hait on ne compte pas…

Avril 2003, Sergei Yushenko est assassiné devant chez lui. Co-président du parti Libéral, opposant à Poutine, il avait découvert l’implication des hommes de Vladimir dans des attentats de septembre 1999 pour justifier une invasion en Tchétchénie.

Juillet 2003, Yuri Schekochinkhin meurt empoisonné avec des matières radioactives. Il enquêtait, entre autres, sur les attentats de septembre 1999…

Octobre 2003, les Russes se préparent à élire leur maître. Mikhail Trespakhin, un avocat représentant les victimes des deux principaux attentats qui ont servi de prétexte pour envahir la Tchétchénie, est envoyé en prison pour 4 ans. Poutine avait fait placer des armes illégales dans sa voiture… Mikhail Khodorkosvsky, riche et principal rival de Poutine est envoyé en prison pour « évasion fiscal ». le Kremlin ou plutôt Poutine met la main sur un pactole…

2004, Nikolai Girenko, militant pour les droits de l’Homme, expert en racisme et discrimination raciale et professeur d’ethnologie meurt d’une rafale en pleine tête dans sa cuisine alors qu’il insistait pour que les crimes de Poutine soient rangés dans la catégorie « crime haineux ».

Paul Klebnikov, éditeur de la version russe du magazine Forbes, est assassiné alors qu’il enquête sur un vaste réseau de corruption avec Poutine au sommet de la pyramide.

Viktor Yushenko, candidat politique ukrainien anti russe est empoisonné mais survit miraculeusement

Septembre 2006, Andrei Kozlov, vice-président de la Banque Centrale Russe, est assassiné devant sa maison avec son chauffeur. Il enquêtait sur le même sujet que l’éditeur du Forbes…

Octobre 2006, jour de l’anniversaire de Poutine, Anna Politkovskaya est assassinée dans l’ascenseur la menant chez elle qui avait écrit un livre sur Poutine où elle révélait que dans les bureaux du Kremlin, les noms et photos de plusieurs écrivains, activistes, journalistes ou militants des droits de l’Homme étaient affichés avec une date de naissance et un espace vierge comme sur une pierre tombale en attente…

Novembre 2006, Alexander Litvinenko, espion à la solde des services secrets britanniques, meurt empoisonné à Londres au polonium 210. Il avait publié un livre dans lequel il accusait les services secrets russes d’avoir organisé eux-mêmes la vague d’attentats de septembre 1999…

Février 2007, Daniel McGrory, journaliste anglais du Times, est retrouvé mort chez lui. 4 jours plus tôt, il était passé à la télé à propos d’une enquête qu’il avait menée sur la mort de Litvinenko…

Janvier 2009, Stanslav Markelov, avocat des droits de l’Homme est tué d’une balle derrière la tête. Il allait faire appel contre la libération d’un officier russe coupable de crimes de guerre en Tchétchénie.

Anastassia Barburova, une étudiante en journalisme qui essayait de lui venir en aide subit le même sort.

Juillet 2009, Natalia Estemirova, journaliste militante des droits de l’Homme est kidnappée à son domicile à Grozny (Tchétchénie), torturée, assassinée et laissée sur le bord de la route.

On aurait pu naturellement continuer, parler des Pussy Riot condamnées en 2012 à deux ans de camp pour une chanson. Vandalisme, incitation à la haine religieuse… mais aussi d’avoir glissé dans les paroles « chasse Poutine »…

Nous n’accordons aucun crédit au tsar Poutine, aucun crédit à l’Europe, aucun crédit à l’OTAN, aucun crédit au gouvernement ukrainien. » 



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Nous rappelons :

Déclaration internationaliste contre la guerre en Ukraine :

« Guerre à la guerre ! Pas une goutte de sang pour la « nation » !

La lutte de pouvoir entre les clans de l’oligarchie en Ukraine menace de se transformer en conflit international armé. Le capitalisme russe tente d’utiliser la redistribution du pouvoir au sein de l’État ukrainien pour mettre en œuvre ses vieilles aspirations impériales et expansionnistes en Crimée et en Ukraine orientale, régions où il a d’importants intérêts économiques, financiers et politiques.

Dans le contexte de la prochaine crise imminente en Russie, le régime tente d’attiser le nationalisme russe afin de détourner l’attention de l’aggravation des problèmes socio-économiques des travailleurs : salaires et pensions de misère, démantèlement des soins accessibles, de l’éducation et d’autres services sociaux. Dans la tempête d’une rhétorique nationaliste et agressive, il est plus facile d’instaurer un État autoritaire et corporatiste basé sur des valeurs réactionnaires et des politiques répressives.

En Ukraine, la crise politique et économique aiguë a conduit à exaspérer la confrontation entre les « nouveaux » et « vieux » clans oligarchiques, et a pour la première fois utilisé des formations ultra-nationalistes et ultra-droitières pour réaliser un coup d’État à Kiev. L’élite politique de Crimée et d’Ukraine orientale n’a pas l’intention de partager son pouvoir et ses propriétés avec les nouveaux dirigeants de Kiev et se tourne vers le gouvernement russe pour avoir de l’aide. Des deux côtés, on a recours à l’hystérie nationaliste, respectivement ukrainien et russe. Il y a des affrontements armés et effusion de sang. Les puissances occidentales ont leurs propres intérêts et leurs propres aspirations, et leur intervention dans le conflit pourrait mener à une troisième guerre mondiale.

Ces messieurs des différentes cliques belligérantes nous poussent, comme d’habitude, nous les gens ordinaires, les travailleurs salariés, les chômeurs, les étudiants, les retraités…, à nous battre pour leurs intérêts. Ils veulent nous saouler avec leur drogue nationaliste, nous pousser les uns contre les autres, nous faire oublier nos réels besoins et intérêts : que nous n’avons que faire de leurs « nations », alors que nous avons à régler d’autres problèmes urgents et vitaux : comment joindre les deux bouts dans ce système qu’ils ont instauré pour nous opprimer et nous réduire en esclavage.

Nous ne succomberons pas à l’intoxication nationaliste ! Qu’ils aillent en enfer avec leurs États et « nations », leurs drapeaux et leurs discours ! Ce n’est pas notre guerre et nous ne devons pas y participer et payer avec notre sang leurs palais, leurs comptes en banque et leurs plaisirs de s’asseoir dans les confortables fauteuils du pouvoir. Et si les messieurs de Moscou, Kiev, Lvov, Kharkov, Donetsk et Simferopol commence cette guerre, notre devoir est d’y résister par tous les moyens !

Pas de guerre entre les « nations » – pas de paix entre les classes ! »
 

KRAS-AIT (Confédération Révolutionnaire Anarcho-Syndicaliste, Russie), Fédération Anarchiste de Moldavie (Moldavie), Fraction Socialisme Révolutionnaire (Ukraine), Internationalistes d’Ukraine, de Russie, de Lituanie, d’Israël et de Moldavie.
 

  • SOURCE : Groupe FA d'Aubenas - mai 2014
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