Iran : nouvelles exécutions d’homosexuels
Abdullah Ghavami Chahzanjiru et Salman Ghanbari Chahzanjiri ont été pendus dans le sud de l’Iran le 6 Août dernier.. Suivant les autorités ils auraient été exécutés pour «sodomie consensuelle». Leur mort a été dictée par la nécessité d’une «communauté plus sécuritaire. »
En Iran, où l’âge de la majorité est fixée à 15 ans, les relations homosexuelles entre adultes consentants sont illégales et passibles de la peine de mort. Deux médias iraniens racontent les exécutions publiques de ces deux hommes qui auraient eu lieu une esplanade à Shiraz , une ville de 1,2 million d’habitants située au sud du pays.
L’un d’eux, le jonoubnews Nouvelles (en persan), dit expressément que les exécutions concernaient des homosexuels . Le journal en ligne n’hésite pas à publier une galerie de 29 photos sur la pendaison de deux gays.
Une autre source, Dadfars (également en persan), ne précise pas si les «crimes» ont à voir avec le fait que les deux hommes étaient homosexuels, mais définit les condamnés comme « méchants immoraux». Chttp://infolgbt.com/2014/08/19/iran-nouvelles-executions-dhomosexuels/ette source assure qu’ils avaient été condamnés à mort pour « la sauvegarde de la sécurité de la collectivité» et pour «réduire la souffrance des victimes» .
Leurs morts fait partie d’une vague d’exécutions en Iran, qui s’élève maintenant à plus de 400 depuis le début de l’année 2014, selon l’ONG Iran Human Rights . Cette année, un adolescent, Makwan Mouloudzadeh, qui avait avoué avoir eu une relation sexuelle anale à 13 ans a été tué .
- Publié le 20/08/2014 sur http://communismeouvrier.wordpress.com/2014/08/20/iran-nouvelles-executions-dhomosexuels/
__________________________________________________________________________________________ Les statistiques des exécutions par le régime iranien depuis 2007... Iran: plus de 505 pendaisons depuis le début de cette année...
Le chiffre paraît hallucinant. Depuis le début de l’année, plus de 505 personnes ont été pendues en Iran. Selon le régime iranien la plupart auraient été condamnées pour des trafics de drogues. Mais des organisations soulignent que plusieurs exécutions au moins ont concerné des militants des droits de l’Homme. Ces chiffres sont mis en lumière par les organisations de la société civile.
- LIRE la suite sur : Solidarité Socialiste avec les Travailleurs en Iran